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  • 19 octobre 2014 : Belfort et GiroTrail
    Ce 19 octobre a été un une journée exceptionnelle pour accueillir 1200 participants à Giromagny.
    Et parmi eux, 12 trailersBMistes se sont engagés sur les pentes vosgiennes sous une chaleur quasi-estivale.
     

    " À force d'entendre parler du « petit », en référence à son grand frère, j'ai fini par considérer le Girotrail comme une sorte de semi qui, pour le simple plaisir des yeux, se tiendrait en pleine nature. C'était un peu vite oublier une donnée fondamentale, que je n'avais manifestement pas bien mesurée...1200D+...
    Du coup, confiance, samedi soir un peu arrosé, et départ en fanfare par un magnifique dimanche d'automne.
    Mais, 15 km plus loin et environ 600 m plus haut, crampe au mollet droit, crampe à la cuisse gauche, me voici les fesses dans l'herbe grasse du Tremontkopf, haletant, incapable de me lever, à envisager une évacuation sanitaire – ma mutuelle va-t-elle couvrir les frais d'hélico?? Grand moment de solitude jusqu'à l'arrivée de mon héroïne au dossard 1540 : « allez, mon gars, tire sur ton pieds...tu vas pas dormir ici...courage t'es bientôt au bout ». Et effectivement, il ne restait que 8 km, que j'ai fini par parcourir en boitillant et en regrettant amèrement les excès de la veille.
    Résultat, 376eme place, 03:01:30, et tout l'esprit du Trail en une seule course : une nature magnifique, le soutien des autres coureurs, et une grande leçon d'humilité ! Il ne me reste plus maintenant qu'à retrouver l'usage de mes jambes... et à envoyer des fleurs au dossard 1540."

    Roland


    Le Belfortrail fut magnifique dans la diversité de ses paysages mais aussi dans sa difficulté : bravo, d’autant qu’il semble que ce parcours fut quelque peu rallongé et avoisine facilement les 3000 m de dénivelé positif !
    Pour le Belfort trail :

    • - Vincent 7h15'33" 28/354 6ièmeV1
    • - Jérome 7h38'53" 45/354 27ièmeSE
    • - Jean Pierre 9h42'40" 213/354 24ième V2
    Au départ du Girotrail, plus de 700 coureurs se rappelleront longtemps de la montée de la Louvière où des mains tendues prenaient le relais des cordes pour nous aider à grimper le raidillon….qui s’avérait n’être pas le dernier ! Bravo à tous
    Pour le Giro trail :
    • - Rémy 2h18'59" 49/725 23ièmeSE
    • - Roland 3h01'30" / 376°
    • - Anne 3h01'38" 381/725 13ièmeV1F
    • - Olivier 3h01'57" / 386°
    • - Stéphane 3h05'28" 444/725 209ièmeSE
    • - Hervé 3h07'53" 471/725 119ièmeV1
    • - Philippe 3h16'06" 531/725 70ièmeV2
    • - Loïc 3h37'14" 648/725 160ièmeV1 (avec une entorse à la cheville)
    • Adrien a été contraint d'abondonner

    Plus tu vas vite, moins tu as mal longtemps : ma nouvelle maxime ! Anne

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  • 19-25 octobre 2014 : Les 6 jours de France
    Ce matin au lever du lit, 6 jours après la fin des 6 jours de France
    (tiens, c’est un petit refrain qui va me trotter dans la tête encore longtemps, ça), j’ai reconnu mes pieds et mes chevilles ?!
     

    Si, si, je vous promets, depuis 6 jours (tiens encore là ceux-là) anatomiquement parlant c’était plutôt des inconnus type « bonhomme Michelin » du bout des orteils jusqu’au-dessus de la cheville. Bon, les tendons des jambiers antérieurs (releveurs pour les néophytes) jouent encore une musique « morceau de bois-contre-papier de verre », mais physiquement maintenant ça va.
    Psychologiquement, je ne suis pas tout à fait sûr d’être sain d’esprit… alors je vais essayer de vous expliquer et de comprendre moi-même comment j’en suis arrivé là. Pardonnez-moi d’avance, mais la palette d’émotion est telle qu’il est très difficile de trouver les mots justes… mon métier n’étant pas d’écrire, mais plutôt de compter.

    C’est la curiosité qui m’a poussé ; curiosité pour la nature et le monde qui m’entoure, curiosité pour les autres et curiosité pour … moi-même, pas par narcissisme mais pour découvrir quelles sont les capacités d’adaptations du corps et de l’esprit, les miens en l’occurrence.
    Avant, je n’aimais pas courir, comme la plupart des gens que nous côtoyons tous les jours, mais ça, c’était avant.
    Un matin j’ai fait un pas, puis deux, puis trois… et après des expériences plus ou moins réussies, des échecs, et des blessures, j’ai continué quand même et j’ai essayé de comprendre. Beaucoup de souffrances, de remises en question et de doutes, mais aussi du plaisir, de grands moments de partage, de grandes joies, quelque fois des instants de grâce où tout semble être à sa place…
    … et maintenant courir me semble être l’activité la plus bénéfique et la plus naturelle qui soit.Alors, comme rien n’est impossible, pourquoi ne pas aller courir 72 h non-stop sur un circuit d’1 km ?

    J’avais testé en 2013 un 100 miles sur circuit (environ 162 km à réaliser en moins de 30 heures), mais m’étant présenté à l’épreuve épuisé physiquement et nerveusement, sportivement ce ne fut pas forcément une réussite. Mais j’étais resté quand même jusqu’au bout, et j’avais alors parcouru 114 km. C’était dans le cadre de l’Ultra French Festival (ex 6 jours d’Antibes) organisé par Gérard CAIN, pour la première fois sur le circuit du Luc en Provence. Et là, j’ai été touché par quelque chose, mais comme les 100 miles se fondaient au-milieu d’une multitude d’épreuves, je suis resté sur un goût d’inachevé.
    En 2014, après de multiples annulations et rebondissements, les villes de Nice et de Villefranche-sur-Mer ayant fait faux-bond au dernier moment, les 6 jours de France ont pu être organisés fin octobre à PRIVAS en Ardèche.
    Après avoir installé ma tente et mes petites affaires au bord de la piste, je me suis donc présenté au départ des 72 heures de France, le 22 octobre 2014 à 16 heures… pour être emmené dans un voyage qui me laissera … comment dire ? … profondément transformé. Circuit de 1 025 m ; Tracé autour des installations du stade de PRIVAS, circuit plat sauf une petite bosse derrière les gradins avec un pourcentage de pente « variable selon le niveau de fatigue de chacun ». Revêtement du sol en cendrée, graviers et tout-venant, le seul morceau de piste « artificiel » et confortable ne fait que 20 m de long et ne sert qu’au public pour aller au bord de la piste d’athlétisme, lol.

    Météo : Capricieuse et très venteuse. Nous avons tous beaucoup souffert du froid ressenti et d’un vent continu et soutenu pendant plusieurs jours. L’organisation a morflé plus que nous avec des tentes et des barnums envolés dans la nuit du 21 au 22 octobre. Tout le dispositif (ravitaillement, dortoirs, informatique,…) a dû être repensé, sécurisé et déplacé en toute urgence, à l’abri du vent, et l’épreuve a même failli être annulée. Gérard et toute son équipe ont su réagir avec courage et efficacité, encore bravo. Mais bon, quand Gérard organise une épreuve, il y a toujours du vent… c’est sa signature.

    La course : 50 premiers km tranquilles en un peu moins de 8 heures avec une stratégie alternance course/marche, surtout dans les virages (très serrés par endroit) et marche obligatoire dans les portions face au vent (sur du multi-jour, il n’y a pas de petites économies, ça ne sert à rien de lutter et de gaspiller inutilement de l’énergie, pour moi en tout cas). Et là, paf, une ampoule au petit orteil pied droit que je n’ai pas senti venir. Quand je l’ai fait soigner, c’était déjà trop tard, j’avais compensé pour éviter la douleur et la tendinite du releveur droit a débuté.
    J’ai dormi peu sur les premières 24 h, et j’ai atteint la marque de 101 km 450 au bout de 23 heures de courses : objectif 100 km le 1er jour, OK. Déjà là, il m’a fallu lutter contre la douleur et chercher au fonds de moi-même les ressources pour tenir et atteindre le but fixé. C’est marrant, mais je pensais qu’il y aurait moins de pression sur une course horaire en boucle par rapport à une course en ligne avec une distance donnée à parcourir en un temps limite. En fait, on arrive soi-même à se mettre une pression énorme, personne ne nous force, mais c’est plus fort que tout. Encore un tour, encore un km,…
    J’ai donc beaucoup donné pour cette première journée, avec des conditions météo difficiles, peutêtre trop donné ?!!
    Deuxième journée où je me suis dit, vas chercher les 200 km. Après un petit-déjeuner à 7 h, j’ai tourné non-stop toute la journée jusqu’à passé 19 h, et là, je suis descendu très, très, très, très, très profondément en moi. Mes souvenirs ne sont plus trop précis, fatigue oblige, quant aux horaires et kilométrages, mais je crois avoir atteint les 170 km dans la soirée. Les capacités d’adaptation du corps humain sont surprenantes ; en me couchant la veille au soir, « mort de froid », épuisé par le vent, et perclus de douleurs aux pieds et aux jambes (j’avais la paire maintenant, ampoules aux petits orteils des deux pieds et tendinite aux deux releveurs), jamais je ne pensais pouvoir repartir le lendemain.
    Mais on se relève, ça coince, ça couine, ça boîte, et ça repart presque normalement au bout de quelques tours de chauffe. Comme je vous le disais, la pression… je voulais atteindre 200 km alors j’ai serré les dents et j’ai tenu jusqu’à ce que je ne puisse plus supporter la souffrance : 12 heures très difficiles à lutter à chaque pas contre la douleur (malgré des chaussures de plus en plus larges, les pieds ayant tellement gonflé, j’ai refait des ampoules sur des ampoules). 1 tour de circuit c’est plus de 1500 pas, vous imaginez donc au bout de 12 heures ?!! J’ai donc naturellement craqué, je n’en pouvais plus, j’étais cuit moralement.
    Je me suis dit « Stop, arrête, tu verras bien demain ». Passage par l’infirmerie et là tu te contrôles ; l’équipe médicale est exceptionnelle, sincèrement, et sans elle je ne finissais pas mon défi, mais quand tu morfles depuis 12 heures d’affilée et qu’il faut bien soigner les ampoules avec seringue et appui là où ça fait mal pour les vider, les ampoules, pas les seringues….. tu as envie de frapper. Mais tu serres encore les dents, cela t’épuise un peu plus, et à la fin tu embrasses tes soigneurs-sauveurs. J’ai tourné quelques tours après le repas du soir, mais n’avançant plus, j’ai préféré aller me coucher. Bref, deuxième journée, très difficile.
    Samedi dernier jour et dernière ligne droite, plus qu’une trentaine de kilomètre pour aller chercher mon objectif revu à la baisse : 200 km.
    Pour l’anecdote, j’ai couru les 70 derniers km en crocs… comme quoi la simplicité finalement. J’étais déjà piqué minimalisme à l’entraînement, mais je crois que je suis en train de virer « crocsiste ». Une fois encore, je suis reparti jusqu’à atteindre la marque de 200 km après 69 heures de courses… après, la pression redescend vraiment et la fin de course se termine tranquillement entre glaçages, ravitos et tours de pistes jusqu’à 16 heures, fin de course le samedi 25 octobre.
    Distance finale : 204 tours et 209 km 575 m en 72 heures.
    Qu’est-ce qui marque dans une telle épreuve ? Quel qualificatif le plus représentatif ?

    Enorme !!!!!!!!!!
    Dans une société où tout n’est qu’apparence et où tout va trop vite, c’est une chance et un luxe que de pouvoir vivre 72 heures sans masques et hors du temps. C’est une démonstration de volonté, de force, de courage et d’humilité, tant au niveau de l’organisation et des bénévoles que de nous, « simples » coureurs. Simple n’est pas péjoratif, au contraire, mais simplement humains et dépouillés dans l’effort, la joie et la souffrance.
    Pouvoir tourner avec les meilleurs mondiaux et voir en retour tellement de gentillesse, de sourires, d’encouragements, et comprendre que même l’élite a aussi ses limites, on se sent formidablement vivants.
    C’est l’hébétude lorsque tout s’arrête, l’impression d’avoir été balloté comme un frêle esquif pendant plusieurs jours par le ressac sur un océan d’émotions. Encore aujourd’hui, je suis traversé par des ondes d’émotions fortes et incontrôlables, mais que c’est bon…. C’est le bonheur du partage et de l’amitié où nous sommes tous des privilégiés. Toujours un petit sourire, un petit mot, une petite attention… C’est une équipe de bénévoles exceptionnelle qui assume son rôle bien au-delà de ce qui lui est demandée. Plus que disponibles, prévenants et attentionnés à notre égard, toujours efficaces et souriants.

    C’est un grand voyage intérieur où l’on se rend compte que nos limites ne sont pas celles que nous pouvions imaginer. Mais au fait, y-a-t-il vraiment des limites tant que la curiosité est là ? C’est enfin et surtout la prise de conscience que seuls nous ne sommes rien. Si nous arrivons à tout ça, à tant de don de soi et d’efforts, c’est avant tout grâce à l’amour qui nous transcende et qui nous est offert par notre famille proche (conjoints, enfants, parents, chiens, chats, poissons rouges…. euh là, je m’égare un peu), nos amis de longue date et les nouveaux, notre famille sportive.

    Delphine, mon épouse, Maxime et Elisa, mes enfants, merci à vous pour votre patience et votre soutien, ce n’est pas toujours simple de vivre avec un papa-mari-ours souvent dehors sur les quatre chemins…
    Même s’ils ne partagent pas tous notre passion, même si des fois c’est difficile à supporter pour eux, nous avons besoin les uns des autres, et sans notre passion nous ne sommes que des coquilles vides. Gérard CAIN, l’âme des 6 jours de France sans qui cette épreuve n’existerait pas, m’a dit : « tu sais, tous ici, famille, bénévoles, amis, coureurs… ce sont MA famille ». Alors en retour, Gérard aujourd’hui je me sens un peu orphelin, tu vois ?
    Mais je sais que ce n’est que provisoire…. A l’année prochaine j’espère, aux 6 jours (tiens les revoilà !!?) cette fois. Si à travers ces quelques lignes, j’ai pu vous donner envie de basculer du côté « ultra » j’en serai très heureux … non ?... des volontaires pour m’accompagner ? Laissez-vous guider par vos rêves et vos envies même s’ils vous semblent un peu fous parfois, quoi qu’il arrive.
    JP, tu le sais, j’ai sincèrement tout donné dans cette épreuve et le sourire que tu m’as vu porter à l’arrivée est le sourire d’un homme heureux.
    Lucia, c’est JP et toi qui m’avez transmis l’envie d’aller voir plus loin…. La graine était déjà là cachée dans mon esprit, vous l’avez révélée. Merci à vous.
    Alors finalement, je pense être sain de corps et d’esprit. Juste un passionné qui essaie de partager ses joies et ses émotions et qui est persuadé que rien n’est impossible. Il y a 22 ans, suite à de gros soucis de santé, j’étais incapable de marcher seul, ne serait-ce que 200 m… il y a toujours de l’espoir, non ?
    Merci à vous tous.


    Stephane E.

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  • Septembre 2014 : Le GR 20……. MONUMENTAL !
    EPOUSTOUFLANT de BEAUTE et de DIFFICULTES!
    Imaginez des paysages verticaux où chaque forme dressée accroche le regard, des kilomètres de traces rocailleuses inhospitalières et piégeuses,
     

    des passages vertigineux, des refuges d’alpage authentiques, des lacs d’altitude bleu turquoise et quelques jolies forêts de pins pour adoucir le tout… Avec face à vous une chaine de montagnes schisteuses et granitiques aux crêtes effilées !! Vous êtes sur le GR 20 traversée de la Corse, un parcours taillé à la dynamite dans du granit qui vous lamine le physique et un panorama à vous couper le souffle ! ! !
    En temps ordinaire, le circuit demande une quinzaine de jours. Un jour par étape définie.
    C’est dire l’ambition et la portée de notre périple que nous avons taillé en triplant les étapes, dans le sens Nord->Sud…Abrasif, hors norme! Béton les cuisses et solide le mental ! !
    Franchissements d’altitude et technicité permanente, pas moins de 18 cols à franchir, 9 au Nord et 9 au Sud, 6 au delà de 2000 m pour une dénivelée positive totale de plus de 12 000m et autant en descente…sur 186 km en 5 jours ! Un délire !
    C’est une farandole de difficultés incessantes, ça grimpe et ça descend très longtemps et en permanence dans la caillasse ! On ne peut trottiner que 10% du temps maximum, et surtout sur la partie Sud un peu plus abordable.
    67,5 h d’efforts cumulés sur 5 jours, avec un sac à dos optimisé de 6,5kg + 1,8 litres d’eau.
    J’’y ai laissé mes HOKA RAPA ONE neuves, mes bâtons LEKI Carbone (cassé sur chute) et ….3 Kg ! Mais des images et des moments inoubliables, une grande sérénité intérieure dans l’effort ! Un véritable Ultra sur ce sentier très engagé qui mérite bien sa réputation de plus difficile d’Europe !!

    Namasté
    JP

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  • 7 septembre 2014 : Trail des échelles de la mortLes Crêtes Vosgiennes
    2J’ai fait ce dimanche les échelles de la mort (22 km, 900 D+) à Damprichard.J’ai fait du co-voiturage avec Jérôme
     

    J’ai fait ce dimanche les échelles de la mort (22 km, 900 D+) à Damprichard.J’ai fait du co-voiturage avec Jérôme et c’est plutôt sympa d’être avec quelqu’un qu’on connait avant, pendant (quand c’est possible !) et après une course. L’organisation annonçait un record de participants, 307 classés et 10 abandons.

    Quel beau parcours ! Je suis toujours satisfait du choix des tracés par les organisateurs mais alors là !?!? Vraiment excellent ! Une météo exceptionnelle, une organisation sans reproche, un comté (cadeau au coureur) succulent, … Enfin bref, une belle journée ! Je termine 40ème (16ème vétéran 1) en 2h09 mn et Jérôme 39ème, 7 secondes devant moi !
    Vincent

    Accès site Damprichard

  • 24 août 2014 : Les Crêtes Vosgiennes
    24 aout, les Crêtes, course mythique du massif vosgien, 39e édition, exigeante,technique, rapide, tous types de terrain, des pâturages aux rochers en passant par les tourbières.
     

    32 km, 1000m D+, 1080 m D-, donc course en descente selon Dan.....
    Hervé m'a laissé au Markstein pour aller prendre le départ des "mini-crêtes" au col de la Schlucht, seul stratagème qu'il a trouvé pour arriver au lac Blanc avant moi, meme heure de départ et 20 km d'avance.
    Il fait pas chaud au départ, tant pis je partirai comme Brice, petite manche, enfin Brice n'aura pas le temps de prendre froid. JP ne semble pas très en forme, les chevilles bandées, il prépare un GR en Corse.....à quand le CBL....
    Et voilà, c'est parti, objectif 3h30, je suis parti en bonne position, car doubler n'est pas toujours facile et il faut mieux être avant le gros du peloton, il fait froid, c'est nuageux , venteux mais aucune pluie sur tout le parcours, il y a de la visibilité, les paysages sont magnifiques, d'un sommet à l'autre on peut voir des kms de file ininterrompue de coureurs.
    Au passage après la Schlucht, petite modification du parcours, montée tout droit dans un chemin rocailleux qui supprime le faux plat montant interminable cher à Philippe, ensuite on se retrouve mystérieusement sur le parcours initial, même dénivelé, même kms, dixit Garmin.
    J'ai essayé de garder le rythme, grande déception, 3h32, 314/956....Bravo à Hervé (113e/721), qui était là à l'arrivée après avoir battu nos deux retraités, Pierrot et Huguette.
    Bravo à JP, momifié comme il était, c'est un exploit 614/956, ne l'ayant pas vu pendant et après la course, j'espère qu'il n'a pas trop souffert.
    JM

    Accès site Crètes

  • 16 août 2014 : Trail de Ferrette
    J’ai participé à la première édition du trail de Ferrette ce samedi 16 août.
     

    L’organisation alsacienne est exemplaire et remarquable. Le balisage, les ravitos, le départ-arrivée, le repas, les douches, … étaient parfaits.
    Deux parcours sont proposés :
    - 31.5 km (1 160 m D+)
    - 14.5 km (570 m D+)
    Le grand parcours est très roulant, peu technique et certains passages valent le coup d’œil tels le château de Ferrette et la grotte des nains (N’y voyez aucune allusion à certains membres du club !).
    Je retrouve par surprise et avec plaisir Stéphane Holtzer à l’arrivée qui a fait également le « grand ».
    Je termine 9ème au scratch et 1er VEM ! Je repars donc avec une belle coupe et quelques lots mais surtout avec la satisfaction globale d’avoir participé à un petit trail régional sans prétention mais très agréable.
    Vincent Jeannin

    Je confirme, beau petit trail qui vaut vraiment le coup d'oeil et une organisation vraiment d'excellente facture, j'y retournerai, et un grand bravo à Vincent pour sa performance.
    Stéph

    Accès site Trail de Ferrette



  • 20 juillet 2014 : 28° montée du Nid d'Aigle
    Dimanche 28 juillet avait lieu la 28ème édition d’une des plus fameuses courses de montagne de l’Hexagone : la Montée du Nid d’Aigle.
     

    Concoctée par l’office de tourisme de Saint-Gervais, l’épreuve relie le Parc Thermal du Fayet (580m) au Nid d’Aigle (2407m), soit 19,120km pour un différentiel ascendant de 1927m et descendant de 100m. Donnée importante, en raison de travaux situés juste après le chef-lieu saint-gervolain, le parcours était rallongé de 800m, engendrant une dénivelée supplémentaire de 134m positifs et de 50m négatifs, soit au total 19,920km pour un différentiel de 2061m en montée et de 150m en descente. La descente était réalisée par le mythique TMB ( tramway du Mt Blanc), un grand moment par une météo très maussade et bien arrosée tout du long ! Déception au sommet, la chape nuageuse ne nous a pas permis d'entrevoir le Mt Blanc .... Pour ma reprise en CàP après 4 semaines d'arrêt sur entorse de la cheville ( sans entraînement pendant 4 semaines....) , je boucle ce parcours en 3h08, 230 ième sur 400 classés et 29 ième VH2 ( 1ere participation en 2008, 2h40).
    JP

    Accès site Saint Gervais

  • 11 juillet 2014 : Andorra Ultra Trail
    Vendredi 11 juillet, à 22h, départ de l’Andorra Ultra Trail, sur le parcours « Mitic » de 112km avec 9700 mètres de dénivelé positif, permettant de faire le tour de la Principauté d’Andorre, en moins de 46 heures.

    Une course exceptionnellement difficile… Je savais que ce serait très technique, mais je ne pensais pas à ce point-là ! L’effort est permanent, le parcours monte ou descend sans aucune portion pour récupérer. Les pourcentages de pente sont très importants, beaucoup plus importants que ceux que j’ai rencontrés dans les Alpes ou dans les Pyrénées françaises sur des courses équivalentes.
    Après la première difficulté, la montée au Clot Cavall, les choses se sont tout de suite compliquées avec l’ascension du Pic de Comapedrosa, le point culminant de la course à près de 3000 mètres d’altitude, une montée très raide dans un pierrier où le sentier n’existe plus, à la recherche des balises pour ne pas me perdre. Puis, pour atteindre le sommet, une crête rocheuse très escarpée à passer en pleine nuit sur un terrain glissant en raison de l’humidité apportée par le brouillard. Enfin, un ouf de soulagement quand j’atteins le sommet. Croyant que le plus délicat était derrière moi, je m’engage confiante dans la descente, mais très vite le tracé devient sablonneux et extrêmement pentu ; le doute s’installe et je me dis qu’il ne faut pas imaginer ce qui se passerait en cas de chute ! Alors, ma progression se fait comme en haute montagne quand on se déplace en crampons. L’allure est lente mais garantit un minimum ma sécurité. Puis plusieurs névés sont à franchir, avec des portions gelées, et là, 3 chutes consécutives ! Au total, pour parcourir les 6 km du Pic Comapedrosa, j’ai mis 3 heures ! Tous mes points de repère habituels ne s’appliquent pas ici.
    Comme je venais de passer le point culminant de la course, je pensais que la suite du parcours serait plus accessible. Erreur ! Car les 8 autres sommets à franchir comportaient tous des difficultés comparables, montées et descentes droit dans la pente dépassant parfois les 30%, passages très aériens, crêtes rocheuses,…
    Et pourtant, le bonheur est là, le plaisir de fouler des km que je ne connais pas dans un environnement exceptionnel. Les paysages sont magnifiques, le jour comme la nuit avec la pleine lune qui nous observe dans l’effort, quelle chance d’être ici ! Et au fur et à mesure des difficultés rencontrées, j’accepte de progresser d’une manière qui ne m’est pas très familière. Puis je double, petit à petit, des compagnons de course qui refusent les obstacles et décident d’abandonner. Et, après plus de 37 heures de course, je franchis la ligne d’arrivée. Ma satisfaction est immense ; joie intense et fierté d’être allée jusqu’au bout sans être épuisée.
    Si la technicité du parcours m’a réellement surprise, il m’a fallu également bien gérer la course à une altitude avoisinant souvent les 2500 mètres, la grande amplitude des températures entre le jour et la nuit et, bien sûr, les problèmes liés au manque de sommeil. S’entraîner à Belfort, et même dans nos Vosges, puis prendre le départ de l’Andorra Ultra Trail est très osé car la réalité des terrains n’est pas du tout la même.
    Ce qui est également saisissant, c’est le contraste entre la ville d’Andorre, cité du shopping bruyante sans réel intérêt, et ce tracé de course dans des paysages grandioses, sauvages, préservés de la présence de l’homme, diversité de la flore, flancs de montagne fleuris de rhododendrons,… Pour un retour dans le quotidien avec des images cartes postales et des souvenirs plein la tête !
    Résultat : 123ème sur 325 coureurs partants et 156 classés, 5ème femme sur 20 partantes et 6 classées. 52 % des coureurs ont abandonné, c’est dire la difficulté de cette course…

    Lucia

    Accès site Andorra Trail

  • 29 juin 2014 : Marathon du Mont Blanc
    7h du matin, temps pluvieux, un peu plus de 2300 coureurs prêts à en découdre sur la ligne de départ au cœur de Chamonix, une belle ambiance ...

    et des capuches sur de nombreuses têtes, les stars du trail en première ligne trépignent, le coup de feu retenti et c’est parti pour 42km et quelques 2390 D+ d’après ma Garmin. Le parcours a été modifié à 2 reprises. La première modification, prévue à l’avance avait pour objectif d’éviter que les concurrents traverser la route entre Argentière et Vallorcine, ce qui nous emmena à franchir une passerelle métallique installée pour l’occasion, mais très glissante.
    La seconde modification fut décidée la veille par le comité organisateur du fait des conditions météorologiques, notamment pour raison de bourrasques de vent très violentes, rendant dangereuse la redescente en téléphérique. Résultat, à la Flégère, au lieu de continuer vers le téléphérique de Planpraz, nous avons amorcé une longue descente, interminable, de 6km jusqu’à Chamonix. Un peu déçu, détestant ce genre de descente (j’ai même marché, oui, oui, j’ai marché dans la descente, j’avais les genoux détruits), mais en fin de compte, c’est très sympa d’arriver en plein cœur de la ville, il y a du monde partout qui vous encourage, ça remotive, et sur les conseils de Christophe, je n’ai pas manqué de boire une petite mousse à l’arrivée !
    Pour ce qui est du panorama de course, je n’ai malheureusement pas pu réellement en profiter, si ce n’est cette superbe cascade que nous avons franchit sur un petit pont de bois. Le flot de l’eau était assourdissant, j’ai adoré. Le temps n’était pas propice à profiter du paysage, une pluie quasi continue du début à la fin, mais ça ne me dérange pas, c’est peut être préférable que de transpirer à grosses goutes sous un soleil de plomb à 30°, en tout cas pour moi, dans les 2 cas, je suis trempé. Le départ s’est amorcé tranquillement, parfait, c’est la première fois que j’ose faire une telle course. Les 18 premiers km sont « assez facile », de souvenir j’ai mis environ 2h, là je me dis à moi-même, ce n’est pas prévu que tu ailles si vite, et j’ai compris en arrivant au pied d’une « falaise » qui se profile sous mon regard. C’est la montée qui mène à l’aiguillette des Posettes culminant à 2200m. Les 2 premiers km sont monstrueux, après la pente s’atténue, mais les crampes aux mollets arrivent déjà, bien trop tôt à mon goût. Enfin, c’est la course. J’ai du mettre 1h30 pour faire environ 7km.
    A cela s’ajoute un froid glacial à la sortie du sous bois lorsque l’on attaque la partie à découvert. J’avais les mains gelées, et pourtant j’avais les gants dans le sac – sans commentaire. Merci à ce bénévole qui au ravito a pris le temps de me remplir ma poche à eau et surtout à me sortir les gants et à m’aider à les mettre, je ne parvenais même plus à ouvrir la fermeture du sac. Ca aussi c’est la course, et c’est dans ces moments que l’on apprend ce que peut être la montagne en plein été !
    Enfin, jusque là, malgré les petits tracas que chacun d’entre nous a subit, tout va bien.
    Au sommet des Posettes s’amorce une assez longue descente, relativement serein et encore du jus dans les pattes, je me suis laissé aller, vraiment aller, j’ai dépassé pas mal de monde, j’étais tout content et ça me motivait d’autant plus, quelle erreur ! D’une, je suis allé trop vite et je n’ai pas pris le temps de récupérer, de deux, je me suis « fracassé les genoux », et je l’ai lourdement payé. En effet, les 12 derniers km furent très douloureux, la « petite » montée de 3-4km de Tré le Champ, j’ai du m’arrêter au moins 3 fois, je n’avançais plus, puis celle qui nous conduit à la Flégère, j’ai eu un petit coup de mieux, vraiment petit, 10 minutes, et les derniers 200m un mur. Nombreux sont ceux, qui comme moi durent s’arrêter pour prendre leur souffle à 2 ou 3 reprises. Surement qu’ils se sont un peu trop enflammés, comme moi, au préalable. Une gestion de course à revoir, mais je ne m’en veux pas, il faut bien apprendre. De la Flégère s’amorce cette longue et horrible descente jusqu’à Chamonix avec une partie hyper technique et très glissante, que je qualifierai de dangereuse. Chaque foulée résonnait dans chacun de mes genoux, à un moment j’ai du marcher, alors qu’il ni avait plus de difficulté, tant la douleur était prégnante, et bon, je n’avais plus de cuisses de toute façon !
    J’ai souffert comme jamais sur la seconde partie du parcours, mais je suis heureux lorsque je franchis la ligne d’arrivée, j’ai réussi à le terminer, j’en sorts plus riche d’expérience et je ne ferais plus les mêmes erreurs (quoique, avec moi, ce n’est pas gagné !). J’ai pris du plaisir, mais j’avoue qu’à un moment donné, je me suis cru en enfer, mon corps m’a bien rappelé que nous ne sommes pas grand-chose face à notre environnement, et il me le rappelle encore maintenant dans mes mignons petits genoux ^^. Pourtant, l’envie d’aller encore plus loin efface tout ça et je pense déjà à la prochaine étape. Au final, j’ai bouclé le parcours en 6h36, j’imagine que je peux être fier de moi, même si je termine à plus de 3h de Kilian Jornet.
    Stéph

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  • 22 juin 2014 : Samoens trail Tour
    Le STT… Samoens Trail Tour… « Petit » parcours donné en 31km (en réel 34km), avec du dénivelé (2300m+) et de la technicité !

    Tout ce que j’aime… dommage car pas vraiment la forme… Mais pas grave parce que, malgré tout, très bon test avant l’Ultra d’Andorre… Oui oui oui, on est à J-17 !

    Le STT… ce sont des montées tout ce qu’il y a de plus costaud et dont tu ne vois pas le bout… des descentes en monotraces où tu peines à courir à cause des innombrables cailloux et racines…et d’autres descentes qui tapent parce que très très raides. Ce sont aussi des passages où les bénévoles te demandent de ne pas courir… mais quand tu vois le vide et l’étroitesse du sentier, tu ne te poses pas de question, tu marches ! Et tout cela dans un environnement montagnard, sauvage et encore préservé.
    Le STT, c’est franchement une très belle course où la ligne d’arrivée n’est pas volée mais vraiment méritée ! Et si j’y retourne, je ferai le parcours de 60km… Et après avoir fait le « petit » parcours, je sais pourquoi le départ du 60km est donné à 4h30 le matin !

    Résultat : 148e sur 231 coureurs classés, en 5h57.
    Lucia

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  • 25 mai 2014 : Grand raid 73
    Course de préparation au GR 20 de septembre, de 73km pour 4800D+. Faite avec Dédé, JB et JC .
     

    Mes potes ont imprimé un bon rythme et je m'y suis accroché comme j'ai pu…..Jamais vraiment à l'initiative et à la relance, où sont mes jambes d'antan….OK côté cheville, malgré mes craintes . Vigilance et attention constantes. Somme toute une belle journée, course assez relevée , quelques bons passages techniques et glissants en descente....mais bien abordable avec de l'entraînement.
    14h39 pour moi , 154 ième / 234 classés et 22 VH2
    JP

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  • 25 mai 2014 : Défi de Mulhbach,
    Un défi sous le soleil pour les 396 participants du « petit »des Marcaires : 31.5kms, 1458m de D+ avec comme point culminant le Hohneck (1363 m).

    Après un briefing en Français et en allemand SVP, le départ est donné...en descente, ça donne des ailes. L'allure, comme souvent, est soutenue et le cardio s'emballe mais j'ai l'habitude maintenant. Le groupe s'étire le long de la piste cyclable et quelques ralentissements apparaissent à l'entrée des premiers « singles »(km 4). Nous voilà dans la forêt, le long de ruisseaux : la montée (7 bons kilomètres), très régulière, s'effectue à un rythme qui me permet de ne pas trop puiser. Je me fais doubler régulièrement mais je maintiens l'allure. Au détour d'un virage, on débouche sur les chaumes par un versant abrupt avec en point de mire le premier ravitaillement (km 10), à la ferme auberge du Schiessroth (oui, oui, ça se dit).
    Les magnifiques panoramas des crêtes vosgiennes nous accompagnent sur près de 5 km où nous courons au milieu des myrtilliers et à proximité des derniers névés. Dans ces lieux dépourvus d'arbres, le vent se renforce et nous apporte une fraîcheur bienvenue. La descente débute et l'on découvre les nombreux pièges caillouteux où des ruissellements d'eau occasionnent de belles et parfois fatales glissades (clin d’œil à Christophe qui a fini sa course malgré une belle plaie au front - stop chez les secouristes oblige - on lève notre verre bien haut).
    La fatigue musculaire me marque km 24 : encore deux montées courtes mais sévères, et une descente bienvenue pour finir. En haut de la dernière bosse et sous une chaleur devenue étouffante, le premier du 52kms me double, facile (il en a encore sous la socquette le bougre !)
    J'entends les hourrah de la foule qui m'acclame (un peu), me voilà arrivée. Fatiguée mais heureuse d'avoir découvert un superbe parcours avec de beaux sentiers monotraces ainsi que le massif du Hohneck.
    Et qui dit Marcaires, dit Munster au dessert : la bonne odeur à l'arrivée devant les tablées de coureurs douchés et heureux de se restaurer... viendra mon tour, mais sans Munster.
    Anne

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  • 4 mai 2014 : Marathon de Genève
    Dimanche 4 mai trois sociétaires de Belfort Marathon se sont retrouvés à Genève pour s’élancer sur semi (Noël et Philippe) ou sur marathon (Laurent).

    Après des départs organisés par vagues nous nous sommes très vite aperçus du caractère champêtre de ces épreuves, concernant le marathon les deux tiers du parcours s’effectuent en plein campagne les organisateurs ayant pris soin de nous faire déambuler sur de petits chemins (pas toujours goudronnés) entre prés, fermes et hameaux.
    La présence de quelques orchestres disséminés dans la campagne aura permis d’égayer quelque peu les courses faute de pouvoir compter sur les encouragements d’une foule en délire, nous étions alors loin de l’ambiance de Barcelone. Ce n’est qu’après une trentaine de kilomètres en redescendant sur Genève que nos baskets retrouveront la « civilisation » et auront plaisir à longer le lac avant de pouvoir franchir la ligne d’arrivée située sur le pont du Mont Blanc.
    Parcours en définitive assez surprenants qui s’apparentent plus à une course nature qu’à une urban race (au moins pour le marathon), à noter la présence de nombreux faux plats et d’une bise persistante ayant empêché le célèbre jet d’eau d’être de la fête. Le marathon reste assez confidentiel en nombre de participants, 2000 inscrits et 1500 arrivants (on dépasse largement les 7% de perte), la participation aura été plus forte sur le semi avec 5350 coureurs. On regrettera l’absence de douches à l’arrivée seul réel point faible de l’organisation.
    Pour ma part allure suisse de rigueur suite à une récente blessure aux ischio-jambiers, mon objectif était de terminer, mission accomplie, nos deux engagés sur le semi auront eu la patience et la précaution de s’assurer de mon arrivée ce dont je les remercie.

    Résultats :
    Marathon : Laurent : 4h07’15’’ 973ième / 1498

      Semi-marathon
    • Nono : 1h45’58’’ 1436ième /4517
    • Philippe : 1h50’24’’ 1937ième / 4517

    Laurent
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  • 3 mai 2014 : L'Ardéchois
    J'ai couru l'Ardéchois 54 Km le 3 mai dernier , juste avant ma prépa cycliste sur le Ventoux la semaine suivante ( 3 Ventoux en 3 jours)

    Belle course, temps très frais et couvert, vent glacial mais sans pluie. Assez bonnes sensations dans l'ensemble, mais bcp de retenue en descente à cause de ma cheville . Je n'ai pas encore retrouvé toute ma confiance en descente avec ma cheville fragilisée ....3 difficultés, ( 2 rudes montées : la 1ère sur 10 Km et la dernière rampe sur 6 Km + la grosse descente très technique du château) mais dans l'ensemble assez roulant . Terrain équivalent à nos Vosges + quelques passages en genets fleuris superbe ! Ravitos limites (peu achalandés).
    Résultat : 8H55 , 344 ième / 403 classés et 72 ième VH2.

    JP
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  • 6 avril 2014 : Marathon de Paris
    Le 6 avril 2014 marquera un tournant dans ma vie de runneuse… C'est le jour où j'ai réalisé un de mes rêves en courant mon 1er marathon …

    Malgré une prépa écourtée par une tendinopathie de l'adducteur et une terrible rage de dents, je suis parvenue à dépasser mes limites et à courir 42,195km! et j'ai adoré!
    En me levant le dimanche matin, je ne savais pas si je parviendrais à franchir la ligne d'arrivée. 42,195km. Cette distance fait peur… Je me lève pleine de doutes. Mes jambes sont lourdes. J'ai mal aux dents. Météofrance annonce de la pluie. Je mange mon 1er gatosport alors qu'il fait encore nuit. Je décide de courir à une allure plus lente que "l'allure marathon" déterminée pendant la prépa. Je me dis que l'essentiel est de franchir la ligne d'arrivée et que le chrono n'a que peu d'importance vu que c'est le 1er. Lorsque j'arrive avenue des Champs Elysées, le soleil se lève. Il fait beauuuu. Je retrouve quelques amis. Autour de nous, tous vérifient leur équipement, s'appliquent de la nok, prennent la photo souvenir d'avant course. Le départ est donné. Je pars très lentement. 1er objectif : arriver au semi la plus fraiche possible et surtout ne pas réveiller cette fichue tendinite qui m'a bloqué pendant 2,5 mois. Il y a une ambiance exceptionnelle entre les coureurs. Il y a des spectateurs presque partout. Je n'en crois pas mes yeux. Les kms passent et je souris. J'attends ce jour depuis des mois. Il fait beau. Je cours avec plaisir. Je suis heureuse. Au 21ème km, je retrouve un copain qui a gentiment accepté d'"être mon lièvre" et de m'amener jusqu'à la ligne d'arrivée. Je suis étonnamment en forme et pourtant j'ai déjà couru un semi-marathon. Je suis surprise et me dis que j'ai bien fait de partir plus lentement que prévu. Les kms défilent. Nous traversons le tunnel des tuileries où il fait une chaleur étouffante. L'organisation a eu la malheureuse idée de le transformer en discothèque. La musique est assourdissante. Les lumières multicolores troublent les appuis. Je ressors en sueur et fatiguée. Les kms passent et nous arrivons au 29ème km… et là, le mur. Mon souffle n'est plus régulier. Je ressens les semaines de prépa manquantes. J'ai l'impression de ne plus à avancer. J'ai très mal aux dents. La chaleur du soleil m'épuise. Le plaisir de courir a disparu… Vais-je réussir à dépasser ce passage à vide? Pourquoi suis-je aussi fatiguée alors que je suis partie bien en dessous de l'allure prévue? C'est çà le fameux mur des 30? Est-ce que cela va être aussi douloureux jusqu'à l'arrivée? Hors de question d'abandonner. Je continue. Allure tortue mais je continue! L'ami qui m'accompagne me fait rire comme il peut, me booste et m'encourage km après km. La douleur est présente mais je ne lâche rien. Puis vers le 35ème km, alors que je vois de plus en plus de coureurs marcher, mon souffle se calme et devient à nouveau régulier. Mes foulées reprennent une allure normale. Le plaisir revient. Je me dis que j'y suis presque! Dans moins d'une heure, je vais réaliser un de mes rêves. Je me dis que j'ai de la chance d'être là, de pouvoir courir ainsi, j'apprécie à nouveau le soleil. Au 41ème km, j'aperçois quelques amis. A mon passage, ils courent à mes côtés quelques mètres, me crient de foncer, de ne rien lâcher, que j'y suis presque. Leurs encouragements me vont droit au coeur. J'accélère. C'est la dernière ligne droite et malgré 42km dans les jambes, je sprinte! Je franchis la ligne d'arrivée et me dis : çà y est, tu l'as fait. Tu es marathonienne. Le 6 avril 2014, j'ai terminé mon 1er marathon en 4h20min48sec. J'ai dépassé mes limites et j'ai adoré çà. Cette journée restera gravée dans ma mémoire. Emilie.
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  • 12 avril 2014 : Ultra montée du Salève
    UMS 2014 :L'Ultra Montée du Salève est une course de 6 h non-stop d'allure libre se déroulant en majeure partie sur sentiers de montagne. Elle se déroule en semi-autonomie …

    Seules les montées sont chronométrées. Au sommet, le chrono s'arrête avant l'arrivée dans le hall d'attente du téléphérique, pour repartir au sortir de la station inférieure. Les temps d'attente et de descente ne sont pas. comptés. Les cabines tournent en continu et le trajet lui-même prend 4 à 5 mn. Lucia s'accroche et réalise un joli parcours avec 5 montées en 4h48 , 131 /149 classés et 10iéme VF1. J'égale mon nombre de montées 2013 ( 6) avec un temps de 4h38 ( 4h30 en 2013...) . 79ième /149 classés ( 159 partants) et 5ième VH2 ( 68ieme / 160 et 4ième VH2 en 2013...). Une bien belle course , rude, comme je les aime ! . 3,3 Km pour D+ 663m. 3 rampes à 28% de moyenne, avec des passages en escaliers ....Pour moi 19,8 km d'ascension pour D+ 4215m...Et sans courbatures ,c'est le téléphérique qui les as absorbées ! ! Thomas LORBLANCHET enlève la course avec 8 montées en 4h18 et D+5230m ....Un autre monde !!! Jean Pierre.
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  • 9 mars 2014 : Trail des Cabornis
    Les journalistes l’avaient annoncé sur RTL la veille, pic de pollution dans la vallée du Rhône …

    (ils ont dit « pas d’effort physique ce week-end !)… mais tant pis je participerai quand même au Trail des Cabornis. Un parcours de 40 km, avec 2200m+ annoncés, situé dans les Monts d’Or près de Lyon. Superbe course, un tracé très technique (certains coureurs s’en souviendront longtemps…), alternant de nombreuses montées et descentes. Mais bon, pas de vue sur les alpes ou des sommets enneigés, juste quelques jolis panoramas un peu brouillés par la couche de pollution ! En revanche, belle journée estivale avec le réveil de la nature et des pare-terre de fleurs printanières. Une course de 6h essentiellement partagée avec Xav et un finish main dans la main, c’est ça aussi le sport ! Lucia.
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  • 23 février 2014 : Trail de la Moselotte
    Le 23 février 2014, à Cornimont (88) se déroulait le trail de la Moselotte…

    Cette année la météo a été clémente même si les rayons de soleil se sont faits rares et que la neige recouvrait les sommets. Je me suis engagé sur le 28km, et j’ai été agréablement surpris par le parcours technique par endroit avec des pentes (très) raides et les paysages était sympa avec la neige.
    Je fini à la 46ème place en 2h55, satisfait car 1ere compétition depuis 6 mois.
    Je conseille à tout le monde de s’inscrire à ce Trail l’année prochaine afin de découvrir la convivialité qui y règne et de rencontrer ses sympatiques bénévoles. Jérôme.
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  • 1 & 2 février 2014 : Raidlight Winter Trail
    Le Raidlight Winter Trail, à Saint-Pierre-de-Chartreuse, les 1 et 2 février : première course en 2014…

    Se positionner à la fois sur le KM vertical et le trail blanc de 25 km le lendemain, c’était un peu osé ! Pourtant, j’avais l’entrainement mais les jambes n’étaient pas là ! Résultat : il faut me chercher en fin de classement ! Mais ce n’est pas grave du tout, car c’étaient deux très belles courses, techniques, tout en monotraces, avec du dénivelé, et surtout avec plein de neige fraîche. Alors beaucoup de plaisir et, pour moi, c’est bien le plus important ! Et merci à Xav pour sa présence tout au long des 25 km…
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