La meilleure façon de découvrir le club, c'est de venir participer à 2 ou 3 séances d'entraînement avant de prendre votre décision.
RDV est donc donné tous les mardis à 18h40 à l'étang des Forges (base nautique).
Votre choix est fait. Et vous souhaitez vous inscrire, il suffit de télécharger le bulletin d'inscription :
Cotisation annuelle (année scolaire) : 66 euros
En couple : 100 euros
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A mon tour, de vous faire partager mon 1er marathon, donc Paris. Je vais faire court.
Après 12 semaines de préparation avec le froid qu'on a connu en Janvier et la pollution cela n'a pas été facile.
Beaucoup toute seule, mais certains avec Emilie et Jean-Marie que je tiens à sincèrement remercier. Jean-Marie tout
d'abord pour tes précieux conseils en tant que marathonien et qui pensait que j'allais faire mieux, et toi Emilie,
pour t'être adaptée à mon allure, et ton soutien.
Enfin le jour J, nous arrivons, Emilie, Marie, et les copines, Place de la Concorde, certains(es) couraient déjà,
première vague d'émotion, nous voilà entrain de contourner les barrières de sécurité. Là, nous sommes sur les Champs
Élysées, quand j'ai vu cette immense foule, incroyable à voir et à imaginer que 56 999 personnes sont là comme moi
pour relever ce défi.
Je rentre dans le couloir des 4H30 avec ma copine Laurence, nous descendions tout doucement vers la ligne de départ
et je me mets à pleurer très émue par ce que je suis entrain de vivre.
Le départ, je rentre dans ma bulle pour gérer au mieux ma course, très beau parcours, on est encouragé tout le long
par les spectateurs, une superbe ambiance. Voilà le mur des 30 km, un cap difficile pour beaucoup. Je ne l'ai pas connu.
Pour moi les 5 derniers kilomètres ont été longs, j'étais fatiguée, le moral en baisse, beaucoup marchaient, souffraient.
Et Là, je vois la meneuse d'allure 4h30, donc me voilà remotivée.
J'ai enfin dépassé cette ligne d'arrivée, je me remets à pleurer et je repense à tout ce travail pour y arriver. Mon
objectif était de le finir.
1er marathon réussi et très fière de moi. Merci à Florence ma « coach », pour son soutien depuis que je fais du sport,
à mon trésor « Léna », ma famille, mes amis, Nazia qui m'a envoyé son plan « marathon » et son soutien depuis le début
de mon aventure, Lionel, Emily, Gaby, Rémy, François, que j'ai vu lors de mon dernier entraînement au stade, Marie,
Annick, Laurence.
Un message tout à fait personnel : encouragez, motivez, aidez votre famille, vos amis, selon vos possibilités, à aller
jusqu'au bout de leurs rêves, de leur but, de leur objectif.
Patricia
Le récit de Vincent :
Mes amis,
Avant même de savoir que j'allais commencer un nouveau travail en Haute Savoie, je m'étais inscrit sur l'Ultramontée du Salève.
M'ont rejoint sur cette course Lucia, Julien et Thomas.
Nous nous sommes retrouvés la veille au soir pour un pique-nique au
sommet du Salève (appelé aussi le balcon de Genève) avec une vue superbe sur la chaine des Alpes et un magnifique couché de soleil.
Le format de course est original mais intéressant. Le but est de faire un maximum de montées (815 m D+ sur 5 km) avec la descente en
téléphérique décomptée du chrono. C'est tout simplement génial !
Le plaisir est immense car pas de descentes traumatisantes, une
vue à couper le souffle, des ravitaillements impressionnants de choix, des bénévoles efficaces et sympathiques, ... enfin bref QUE
DU BONHEUR !
Je donne les résultats pour les plus compétiteurs d'entre vous :
Vincent : 4 montées en 4h27
Julien : 4 montées en 4h54
Lucia : 3 montées en 4h12
Thomas : 3 montées en 4h52
Vincent
Le récit de Thomas :
Lucia avait eu l'idée de nous entraîner dans ce défi un petit peu (beaucoup) fou : participer à cette épreuve, qui consiste,
six heures durant, à effectuer le plus grand nombre possible de montées du Salève, en utilisant pour la descente le téléphérique.
Donc de la montée, rien que de la montée, un effort en continu sur un parcours de 5,8 km comportant une montée sèche de 3,5 km
pour 840 m de dénivelé. Vous imaginez ?
Une montée correspond à plus d'une montée du Ballon d'Alsace, et à plus de quatre montées du Salbert !
Oui, il faut être un petit peu fou pour faire partie de Trail Belfort Marathon.
Après quelques heures de route vendredi 7 avril, nous nous retrouvions, Lucia, Julien, Vincent et moi sur le sommet du Salève,
pour un pique nique, avec pour panorama, d'un côté le majestueux Mont-Blanc, dans une teinte rose, de l'autre côté le soleil
se couchant sur Genève.
Oui, le Salève est le « balcon » de Genève. Il s'agit d'une montagne des Préalpes située dans le département de la Haute-Savoie,
avec un point culminant de 1379 m.
Samedi 8 avril, à 10 heures, nous nous sommes donc élancés à l'assaut de la montagne, en partant de la gare inférieure du téléphérique
du Salève.
Vincent et Julien ont réussi l'exploit de faire quatre montées, Lucia et moi celui d'en faire trois.
Cette épreuve, avec l'effort qu'elle induit, est très singulière.
Au risque de paraître rébarbative (que de la montée) pour certains, il s'agit en fait d'une course très intéressante en ce sens qu'elle
permet vraiment de travailler sur l'osmose entre capacités physiques et mentales.
Nul doute que TBM répondra présent pour la version 2018 !
Thomas
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Bonjour à tous,C'est à mon tour de vous faire partager le récit de mon premier semi-marathon (et première course) dans cette région (ok Mulhouse c'est en Alsace mais bon) où je ne suis que depuis le mois de septembre. :-) C'est avec une grande impatience que j'attendais de me tester sur cette distance que je n'ai fait qu'une fois en 2015, lors du semi-marathon de Beaune. A cette époque j'avais réalisé un temps de 1:26:13. Avec deux année de plus (et oui on vieillit) mais un super entrainement au sein du club Trail Belfort Marathon (fayot :)) je me demandais bien ce que cela allait donner. Je suis allé chercher mon dossard la veille et ainsi découvrir Mulhouse par la même occasion. Réveil à 6h30, ma femme et ma fille m'accompagnent. Ça c'est top. Je vais avoir droit aux encouragements et à l'assistance. Trop bien de garder son coupe-vent jusqu'au départ et le quitter au dernier moment. Il y a du monde, plus de 1000. Ça se bouscule au départ et la tension monte. Il y a une super ambiance et le speaker chauffe la foule et les compétiteurs. Je ne suis pas trop mal placé mais on nous demande de reculer et je me retrouve de plus en plus loin, il va falloir jouer des coudes. Boom !!! c'est parti. On piétine, ça n'avance pas, je ne suis pas à ma place je n'arrive pas à m'extirper de la masse. Allez un effort, ça s'éclaircit, je mets les watts, je regarde ma montre, 17,5 km/h faut se calmer, je dois tourner au alentour de 15 km/h de moyenne si je veux assurer tout au long du parcours. Au bout d'un kilomètre je récupère un groupe qui semble avoir une bonne moyenne, on tourne à 15,4 km/h. C'est le début, je suis la cadence. Je me retourne pour voir si le meneur d'allure en 1h30 est loin, c'est ok, la route est a moi. Pas d'excès, il faut faire attention au compétiteurs qui font le semi en relais (10km + 11km) car ils vont plus vite. Les kilomètres s'enchaînent, il fait frais et l'humidité de la pluie de la nuit me permet de ne pas avoir soif. De toute façon je n'ai emmener qu'un gel énergétique, je voyage léger il y a des ravitos tout les 5 kilomètres. S'il avait fait chaud comme la veille j'aurais emmener une gourde de 250 ml au cas ou. Enfin bon, chacun fait comme il veut. Mon groupe commence à peiner je vais devoir les laisser et récupérer le groupe de devant qui est à peine plus loin. Il y a du vent de face, je tombe à 14,2 km/h. Aïe, pas bon ça j'accélère pour récupérer le groupe de devant. Que de dépenses énergétiques qui risquent de me coûter cher sur la fin. Je rentre dans le groupe (environ 10 personnes), je suis à l'abri du vent et je retrouver une moyenne de 15 km/h environ. On va bientôt passer les 10 km. C'est le relais pour ceux qui font le semi à deux. Ça démarre sec, il ne faut pas les suivre. Je suis dans un groupe qui me va bien. Il y a de temps de temps des petites montées d'environ 50 mètres qui font mal aux jambes pour passer au dessus des voies ferrées ou autres obstacles. En plus le vent est quelque fois de face et ça freine beaucoup, il faut lutter, les kilomètres s'additionnent, ça devient dur de garder la moyenne. Je dois encore changer de groupe, idem j'accélère pour récupérer un autre groupe. A partir de maintenant les groupes bougent de moins en moins et les personnes qui ne se connaissent pas ou n'ont pas l'habitude de ces distances sont loin derrière. Kilomètres 15, je prends un gel. Le gout sucré me relance, j'ai de bonnes sensations. Aïe, une grosse montée qui fait mal, c'est la plus dure et il y a du monde pour nous encourager. Nous étions 4 dans mon groupe et il y en a un qui nous dit qu'il ne peut plus suivre. Son collègue qui a le même maillot lui dit qu'ils se reverront à l'arrivée. On arrive au sommet et là descente, un oeil sur la vitesse, 17,1 km/h ça va vite mais niveau forme ça a l'air de tenir. Je conserve la cadence. En bas de la côte, une personne de l'organisation nous dit que nous sommes dans les 100 premiers puis plus loin, j'apprends que je suis 67 ème. Mais moi je cours après le chrono, j'espère faire en dessous des 1h30. Allez encore 2 kilomètres, ça devient dur et j'ai un début de crampe derrière la cuisse gauche. Ha non pas si près de l'arrivée. Surement le Big Mac de Mac Do que j'ai mangé la veille qui me joue un tour. J'avais quand même mangé des pâtes le midi :) :). Bon fausse alerte ça passe. Dernier kilomètre, l'approche de la ligne d'arrivé donne des ailes. 15,9 km/h nous sommes deux à présent, on serre les dents. Ça va de plus en plus vite. Les petites ruelles semblent interminables. Je double de nombreux concurrents sur la fin mais je suis toujours suivit. Il va falloir accélérer pour ne pas se faire avoir au finish. L'arche de l'arrivée est en vu, je lance mes dernières forces dans un sprint et je passe la ligne en 1:25:47 / 60 ème sur environ 1000 participants. Je suis heureux j'ai réussi mon objectif, je suis en dessous des 1h30. Je fais ensuite connaissances avec mon fameux adversaire qui m'a suivi sur ces derniers kilomètres (il finit juste derrière moi à 1 s) et qui me remercie de l'avoir aidé en me suivant. Je lui retourne le compliment car il m'a également permis de conserver un bon rythme jusqu'à la fin. C'est beau le sport :-) :-). Il va faire le marathon de Paris le weekend prochain; Donc au final super content, le temps un peu gris mais finalement c'est pas plus mal. une super ambiance, ma petite famille à l'arrivée et des ravitos énormes avec plein de produits sportifs et diététiques à goutter. Des masseurs, kiné etc et même le petit verre de bière gratuit. Donc une belle sortie. Voilà, j'espère que mon petit compte rendu vous aura plus. Je n'ai pas vu Mathieu R. mais il était dans le classement. J'espère que ça s'est bien passé pour lui aussi. A bientôt, Jean-François
Le récit de Julien :
Pour faire contraste avec le gras des éoliennes, du côté du Ventoux on peut dire qu'on a été plutôt gâté niveau
météo, paysage et conditions de courses. Mes compagnons de voyage (Lucia, Micha, Roger, Gab, Dom, Vincent) pourront
confirmer.
Du soleil, un poil de vent au sommet (pas de quoi s'envoler non plus), un parcours au top niveau des paysages et des
passages techniques, des roches, de la neige, des grottes ...
Bref, un super trail dans ce mont Salbert puissance 1000 !
Le classement anecdotique, vu les pointures on pouvait pas jouer, le vainqueur passe la ligne alors qu'on est même
pas à mi-course ! Pour ma part 7h28 pour abattre les 46 bornes, l'essentiel est de finir content !
La photo finish est une petite preuve de cette belle météo à 1911m de haut !
Julien
Le récit de Lucia :
Le Ventoux, on l'appelle aussi le Géant de Provence. Et il porte bien son nom !
Dimanche 19 mars, 8h, départ du 46km avec 2138m+ pour Julien, Roger et moi. 9h30, départ du 26km
avec 1164m+ pour Micka. Avec nos 3 supporteurs (Gab, Vincent et Dom) venus nous encourager sur le
parcours en faisant une marche de 18km et pratiquement 1000m+ !
Le tracé du 46km nous amène
au sommet, une montée d'une vingtaine de kilomètres, sur des sentiers techniques où le pied peut
jouer avec le terrain ; la descente est souvent caillouteuse entrecoupée de petites grimpées
costaud qui calment bien ! Bref une très très belle course où la ligne d'arrivée se mérite : tracé
exigeant, itinéraire sauvage, paysages magnifiques,... une course à refaire !
Résultats ? Julien (trop trop fort !) en 7h28 classé 683ème, Lucia en 7h49 classée 784ème et Roger
en 8h04 classé 834ème sur 1139 coureurs partants et 918 classés. Sans oublier Micka sur le 26km en
4h24 classé 428° sur 609 coureurs partants et 498 classés.
Lucia
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